Loïc Thomas, faire mon métier autrement.

Quel est ton parcours ?
Je suis ingénieur-architecte, j’ai fait mes études à Lyon, à l’INSA et à l’ENSA.
J’ai ensuite été chef de projet pendant 4 ans chez GSE. Puis j’ai intégré un bureau d’études, Bétom Ingénierie, avec lequel j’ai expérimenté la Maîtrise d’œuvre tout corps d’état. En janvier 2017, j’ai été recruté par OpenBox Co Design&Build comme chef de projet.
 
Comment es-tu arrivé chez OpenBox ?
Je cherchais une autre façon de faire mon métier après ces premières expériences professionnelles. Notre métier est d’être un chef d’orchestre, un organisateur de projet, mais j’avais envie de le faire différemment : je me disais qu’on pouvait avoir une relation privilégiée et en confiance avec les maîtres d’ouvrage.
 
La rencontre avec Bertrand Chabanne a coïncidé avec mes aspirations à gérer les projets différemment. La proposition de Co Design&Build a vraiment raisonné en moi : savoir se dire, en tant que maitre d’ouvrage et maitre d’œuvre, qu’on peut avoir les mêmes intérêts et travailler ensemble au bénéfice du projet. Se mettre côte à côte et non face à face…
 
Quelles sont tes missions aujourd'hui ?
Aujourd’hui, je suis directeur des opérations.
J’interviens dès la phase étude de l’offre en apportant mon expertise sur les choix techniques, en réalisant l’analyse de risque et le suivi de la remise de l’offre. J’organise le déroulement du projet, la charge des équipes, et je viens en appui aux chefs de projets sur les opérations. Je veille à la cohérence des opérations et à garantir leurs rentabilités.
 
Je participe également à la stratégie de l’entreprise à court et moyen termes afin de veiller à rester centrés sur nos lignes directrices et sur nos valeurs.
 
La relation client est également importante et je m’assure que la transparence et le dialogue soient respectés à toutes les étapes du projet.
 
Je fais partie des plus anciens chez OpenBox, j’ai vu l’entreprise se construire : j’ai un peu de recul sur ce qu’on a mis en place, sur nos méthodes de travail que je peux partager, avec comme ligne directrice, le Co Design&Build.
 
 
Qu'est-ce que tu apprécies chez OpenBox ?
 La façon de fonctionner de cette entreprise, qui donne sa place à tous. Le principe du Co Design&Build, on se l’applique aussi en interne. On a la possibilité de proposer des idées, de remettre en question les choix, aussi bien au niveau des projets qu’au niveau du fonctionnement de l’entreprise, ce qui permet d’être agile, de tester, de changer.
La chaine de décision est courte, on s’en parle, on réfléchit et on teste.
 
 
Un mot clé ?
La confiance : initier des nouvelles idées, remettre en question des fonctionnements, tout ça peut se faire car la confiance est instaurée et cultivée. Ta démarche va être d’emblée bien perçue, écoutée, prise en compte de façon positive, bienveillante.
La confiance, c’est le cadre idéal pour l’initiative, la créativité, l’implication de tous.
 
Une anecdote sur OpenBox, son équipe ?
J’aime notre rendez-vous du vendredi matin : chacun apporte les croissants à tour de rôle et on vit un vrai moment tous ensemble. Certains sont en visio depuis un chantier. On enchaine avec un point hebdo où toute information utile peut être partagée et débattue, à propos des chantiers, des pistes commerciales, mais aussi sur le fonctionnement interne, la communication. On échange et on s’organise pour avancer.
 
Une passion ?
Je pratique le judo. J’en ai fait enfant jusqu’au lycée et j’ai repris il y a quelques années. Je suis ceinture noire et je prépare mon deuxième dan.
Certains me disent que ma façon d’être au travail reflète ma pratique du judo. Sans doute que ça m’aide à prendre les choses avec du recul, pas à pas : dans le judo, on est sensible à son environnement, on écoute son adversaire et on adapte son attitude en fonction.
L’un des principes fondateurs du judo est le Jita Yuwa Kyoei : Entraide et prospérité mutuelle.  C’est l’idée qu’un tout est davantage que la somme de ses parties et c’est une philosophie que j’essaie d’appliquer dans l’exercice de mon métier.